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bouteille à la mer;; erhart.
Erhart Hegewald
Erhart Hegewald
légende urbaine
date d'inscription : 12/07/2020
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disponible : 1/5 disponible
Message Lun 13 Juil 2020 - 1:10
erhart hegewaldwith troye sivan.
nom, prénoms erhart, ludwig, hegewald. âge, date et lieu de naissance vingt-quatre ans, berlin. origines allemagne. nationalité allemand.e & britannique. occupation $$$$$ étudiant.e en astronomie. fleuriste les jours de weekend. statut lune solitaire. orientation pan, pan, dans ton coeur. genre du wirst ein mann sein, mein sohn. tu seras un homme, mon fils. qu'ils disent. qu'ils pensent. il en vomit la nuit. il ? situation familiale les parents, le fric, le frère, l'indifférence, les regards déviants, les repas de famille en silence, les mensonges, l'agacement de mama, la claque de vater. groupe ((freddie)) mercury.
em pré-lien/inventé pi. crédits par défaut.

tout sur l'artiste artiste, artiste, c'est vite dit.
le caractèred'un nom abhorré, d'une complexité adorée. timides échauffées d'une personnalité en construction, encore aujourd'hui. les mains maladroites, trop féminines pour le monde, les épaules insuffisantes pour porter les fardeaux de la société. à l'étroit dans sa peau, le myocarde à la chamade quand on lui parle des grandes envolées. car quelque part à l'intérieur il y a, la dormeuse au coeur, le souffle nouveau, le rire en trompette et l'envie furieuse d ' e x i s t e r pour les autres, sans mensonge ni tromperie. il y a cette espèce d'impulsion qui pousse à tout envoyer valser et briser le quotidien inconfortable.
mais malgré tout, il ne sait pas. iel ignore. elle hésite. iel ne se pense pas vraiment garçon, mais pas vraiment fille non plus. ni homme ni femme, dans l'entre-deux des extraterrestres. iel ne peut pas savoir où aller, sans savoir où iel est. alors iel se contente d'être il, pour le moment.

lui pour l'instant, c'est une douceur à fleur de peau. une sensibilité qu'il a longtemps payée auprès de son père. la certitude que tout ira mieux demain sapée par les abattements d'aujourd'hui. peiner à se rendre compte que les étoiles brillent dans la nuit. vider des bouteilles et son compte en banque pour quelques oublis chimiques. et pourtant, la foi en quelque chose de plus grand, peut-être dieu, peut-être lui elle, peut-être une forme de magie. étudier ce que l'univers a de plus cartésien mais espérer trouver l'avenir dans les cartes du tarot. ne plus savoir où avancer. penser à marcher à reculons. buter dans quelques erreurs et quelques expériences en chemin, plonger dans un nid d'épines et d'aiguilles.


avant d'être un genre,
fondamentalement h u m a i n.
sociabilité
ambition
chance en I love you
croyances
culture
intérêt familial
criminalité
réseaux sociaux
marginalité
si tu étais...un moment de la journée ? cinq heures trente-six, déchirure jour-nuit sous les brumes. un animal ? chimère, satyre, harpie ou sphinx, d'un assemblage maladroit de réalités qui ne peuvent pas se confondre paisiblement. une plante ? serpentin de mauvaises herbes glissées entre les pierres, intruses, intruses, intruses qu'on piétine sans scrupule, qui de loin repoussent, qui de près font grimacer, et pourtant sous le soleil brûlant et les pas précipités, ont le mérite de se dire, vivantes, survivantes. un endroit ? c'est dans la nuit qu'on se dira tout, qu'on baisera la main des morts et que nous deviendrons enfin vivants; c'est dans la promiscuité de l’obscurité que nous ferons taire les vagues d'incertitude qui guident nos pas la journée, vers des fins trop amères et terribles de banalité. une chanson ? celle qu'on n'entend plus, au quotidien. dans la valse de mouvements asymétriques, de pas sur le béton, de la pluie sur les vitres, d'une mer agitée et des klaxons en centre ville. celle que personne ne prend plus la peine d'écouter. une émotion ? tourneboulée, chamboulée, écoeurée d'un trop plein contenu. celle qu'on s'apprêterait à vomir si on n'avait pas, l'ego pour nous rattraper, la fierté pour nous retenir. une oeuvre d'art ? le croquis dans le carnet de dessin. ou celui qu'on a oublié au fond des cartons, empilé sous les dessins de maternelle, qu'on exhibera peut-être un jour à un mariage, pour montrer le talent précoce, les immaturités enfantines. un personnage de fiction ? peu importe. prendre le second rôle dans un téléfilm à peine regardable ou voyeur malavisé dans un porno ridicule. sans importance. une odeur ? celle du mégot qui traîne à la fenêtre après la baise. encore ardent. rappelant les corps échauffés qui, dans la pièce, commencent pourtant déjà à refroidir. fin des passions. une mauvaise habitude ? nuit noire, nuit blanche, cerveau embrumé dans un terrible gris flottant. guettant les flashs incandescents à travers l'hébétement, qui pourtant conduit seulement au flou le plus total. une célébrité ? laissez-moi rire. un super pouvoir ? l a . t r a ns p a r e n c e, comme une certaine ironie dans cette aptitude à se rendre invisible, et ce depuis tout.e petit.e. une créature légendaire ? de celles qui ne finissent jamais heureuses dans les mythes ou les comptes.
playlist by error666
ben :: loyle carner rue de moscou :: eddy de pretto sunflower :: rex orange county i'm not a saint :: billy raffoul take me to church :: hozier fresh roses :: juke ross loterie :: fauve take yourself home
:: troye sivan
what about us :: p!nk mr/mme :: loïc nottet
histoireelle et lui, une espèce de valse asymétrique
s'épier, s'épier, couler
sombrer, sombrer, toucher
le
fond
perdre, perdre, pied
finir, finir,
au
trou
comme vouloir
en finir
tout court

les mots dingues,
les pensées folles.

le blanc dans la nuit,
l'absinthe et l'éther.

le trépas ou presque,
poursuivre des fantômes.



comme mourir



et puis

et puis

il
y
a

la lumière
faiblarde encore
quelque part
dans le néant

à travers
la virilité de papa
à travers
les faussetés de maman

à travers
une famille en quinconce
jamais droite,
jamais alignée la même

à travers
des amitiés en friche
des voix, quelque part
qui l'appellent


et puis, surtout

à travers lui et elle,
dualité insoupçonnée
qui pourtant ne demande
qu'à former unité

une espèce de douceur
au milieu de la fermeté

une espèce de lâché prise
au bord des larmes




plus tard on reprendra
là où on l'avait laissée
une belle part
d ' e s p o i r

un peu crevé
d'avance

un peu beau
d'être terrifique

penser doucement à
chasser la grisaille

dis-moi mon kid,
veux-tu vivre ?



peut-être
Pearl Llewellyn
Pearl Llewellyn
légende urbaine
date d'inscription : 13/07/2020
messages : 582
pronouns : elle.
Message Mar 14 Juil 2020 - 22:23
Le plus beau du monde hihi !!
Erhart Hegewald
Erhart Hegewald
légende urbaine
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Message Mer 15 Juil 2020 - 1:41
ldnfdlknf je te croque toute crue pour tes mots si doux bouteille à la mer;; erhart. 2822583972
Invité
Anonymous
Invité
Message Ven 24 Juil 2020 - 0:42
La perfection en un personnage
bouteille à la mer;; erhart. 1951592053 bouteille à la mer;; erhart. 1951592053
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bouteille à la mer;; erhart.

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